Maitre Helvang de l’Elvaine.

Chapitre I : L’enseignement.

Cela faisait longtemps qu’Helvang n’était plus retourné dans sa chère ville d’Heine, où il avait établi ses quartiers. Mais depuis peu, il y était revenu. Après une longue aventure semée de peur, de courage et de guerres, il se posa à nouveau dans la ville qui l’avait aidé à devenir ce qu’il est aujourd’hui. Le Maitre prenait de l’âge, et il sentait que l’heure était venu d’écrire son passé et par lui, le passé des terres chargées d’histoire qu’il estime à ne pas oublier.

*L’elfe était attablé au bureau du Maitre qui marchait autour de la pièce, narrant à Heidhil, son élève, la biographie qu’il voulait que le monde connaisse de lui. *

*Il écouta, prit la plume et écrit*

À l’heure où j’écris ces mots je qui âgé de 530 ans. Ce n’est certes pas la première jeunesse mais nous, les elfes, vivons relativement vieux comparé aux autres races connues.
Je naquis en la ville des elfes d’une mère philosophe qui faisait partie du grand conseil de l’ordre elfique et d’un père Mage réputé et connu pour ses talents et sa puissance. Il faisait partie à l’époque de ce que l’on appelait « Signa girel L-fian » ce qui signifiait si ma mémoire ne me fait défaut, La garde elfique suprême. C’était à l’époque, la force constituée des meilleurs combattants elfes mages et guerriers qui y étaient repris et avaient comme lourde charge de sauvegarder la paix au village elfe.

Au temps où j’ai grandi, au pied de l’arbre mère comme nous l’appelions, l’enseignement se faisait d’anciens vers apprentis, et c’était nos ancêtres qui nous apprenaient l’art du combat et la sagesse de l’esprit. Je me souviens encore des paroles de ma mère qui me disait souvent : « La sagesse est elfique mais tous les elfes ne la trouvent pas, Helvang. Tu dois t’élever plus haut que tes yeux ne voient pour être un grand elfe. » C’était ma mère qui en grande partie a fait mon éducation, mon père lui, m’emmenait souvent chasser à ses coté et me familiarisait avec les principes de la magie des anciens. J’apprenais rapidement ce que l’on m’inculquait dans le village, que ce soit par rapport à mon éducation ou à l’art du combat. Un jour, le Maître de mon père lui dit devant moi que j’étais un élève digne du savoir des anciens et que le talent dont je faisais preuve me mènerait plus loin que bien des elfes ne l’imagineraient. Comme j’étais fier qu’il dise cela à mon père ! Je me souviens avoir dit à mon père ce jour là : < Père, moi aussi un jour, je serai un Maître ! >

Je m’entrainais chaque jour avec mon père et le Maitre les années suivantes car le Maître avant demandé à mon père de me prendre avec lui suivre les entrainements. Naturellement, l’apprentissage dont je bénéficiais était moins hardi que celui de mon père mais j’apprenais à une telle vitesse que bientôt je me mis à essayer quelques sorts que j’avais vu le Maitre montrer à père en cachette durant le peu de temps libres que j’avais. Je devenais peu à peu autodidacte. Les après midis, j’étudiais l’histoire de mon peuple et la philosophie elfique avec ma mère. L’histoire des mondes m’a toujours intéressée parce que je trouve intéressant de connaitre l’origine des choses. Cette connaissance permet de mieux pouvoir les apprivoiser un jour si besoin le demande. J’assistais régulièrement à des assemblées de sages qui avaient l’air tellement âgés que je saurais donner avec précision leur âge. Une chose est sûre, ils étaient vieux. Tout est que leurs aroles étaient pures et dénuées de profit, de rancœur et semblaient apaisantes. J’aimais méditer avec les anciens parce que le vide que cela procurait était ressourçant. Ainsi se passèrent les premières années de ma vie.

J’avais 210 ans lorsque je décidai de quitter la ville elfe tant aimée pour partir parfaire ma magie loin de la protection de mes parents qui me protégeaient un peu trop. J’arrivai à Dion, un petit village au sud de notre bien aimé village de Elven, comme il a été rebaptisée.

Arrivé au petit village de Dion, je du me rendre à l’évidence qu’un nombre invraisemblable d’elfes noirs et d’orcs rodaient aux alentours et au sein même du village. L’histoire de mon peuple avait enfui en moi une haine envers ces deux peuples même si extérieurement, je n’y laissais rien apparaitre. Je tachai dès lors de demeurer courtois envers tous. Naturellement, les liens que j’ai créés à l’époque furent plus axés vers la race humaine et vers nos frères et sœurs elfes. J’étais encore une personne parmi d’autres, faisant partie du peuple de petites gens à ce moment de ma vie, mais c’est à partir de mon arrivée à Dion que mon destin va changer du tout au tout…

*Helvang regarda Heidhil qui achevais sa phrase et pris les notes afin de les relire avant de poursuivre son oratoire.*
*Heidhil, quand à lui, enroula le parchemin et en pris un autre pour continuer à noter les phrases que le Maitre lui Narrait au fur et a mesure que l’histoire se profilait en sa mémoire.*

Chapitre II : La Communauté.

*Cette période de sa vie est la plus belle aux yeux d’Helvang. L’espace d’un instant, il se replongea à l’instant même où tout à commencé…*

Les terres de Mémoria devenaient des terres un peu plus paisibles depuis la fin de la Grande Guerre. Chacun mettait du sien pour tenter d’apprendre à vivre en communauté avec les personnes qui l’entoure. Mis à part les Noirs et les Orcs qui n’hésitaient pas à user de leur sombres pouvoirs pour faire régner la terreur et les quelques grandes batailles qu’ont du mener des valeureux guerriers contre des monstres qui rodaient dans certains endroits menaçant l’ordre et la paix, tout semblait être de bon présage pour un avenir calme où existe la liberté, la paix et la justice. Des communautés commençaient à se former et des alliances regroupant des membres de toutes les races et toutes les familles se créaient.
On aurait pu croire que ce serait une bonne chose pour Mémoria mais voilà que des incidents sans grandes importances commençaient à prendre des proportions que certains tel que moi nous n’aurions jamais osé imaginer... Certains groupements apparemment avide de pouvoir tentaient d’inculquer malgré eux, aux autres, leurs idéologies, leurs façons de penser, et n’hésitaient pas à recourir à la force pour se faire respecter et contraindre les paisibles petites gens à adhérer à cette doctrine qui est la leur.
Le peuple des Elfes, dans leur grande sagesse et leur amour, tentait tant bien que mal de temporiser et de relier tout cela en calmant les politiques et en expliquant aux citoyens que déroger à la règle imposée était équivalent à une mort quasi certaine. La guilde prédominante par la force, comptant malgré tout une Elfe parmi ses rangs semblait utiliser cette grande force à des fins personnelles et possessives au lieu d’aider le peuple et de participer à un plan de paix en formant des alliances avec les autres Groupements formés par-ci, par-là à Mémoria.

Des Elfes et des humains se croisant un jour par hasard à la cathédrale de Giran, parce qu’ils étaient allé prier chacun leur Dieu, commencèrent à discuter ensemble de la vie à Mémoria. Très vite, chacun en arriva aux conclusions que quelques chose n’allait pas et qu’il fallait faire quelque chose pour rétablir la paix, la justice pour tous et redonner la liberté aux habitants des terres de Mémoria, Humains et Elfes...
La discussion en resta là pour le moment et ils partirent à trois pour une partie de chasse anodine. Ce groupement qui sans le savoir allait créer une nouvelle guilde de tendance sage mais guerrière se composait de Celestial, L’Elfe Archère ; De Benlinx, le noble guerrier humain et de l’Elfe Helvang, le Mage.
Durant cette partie de chasse, on ressentait déjà dans l’atmosphère qui flottait au dessus d’eux un grand respect mutuel, une entre-aide sans limite, au péril de sa vie par moment et une Méthodologie de l’art du combat assez similaire. On pouvait aussi constater qu’à leur rage de vaincre, ils avaient décidé en secret de s’entraîner et étudier l’art de la guerre un maximum aux fins d’avoir une expérience infaillible au maniement des armes et de la magie parce qu’ils sentaient tout trois qu’un grand malheur était proche et leur demanderait d’utiliser la force.

Durant ces moments magiques, Helvang fit cette remarque anodine :
« J’ai l’impression qu’un nouveau clan se forme aujourd’hui »
A ces mots, Celestial répondit par l’affirmative et fit remarquer que la justice et l'amour devait être rétablie et la liberté de penser et d’agir par soi même, rendue au peuple.
Benlinx, toujours en rage dans son cœur, ne cessait de se battre et dépensait son énergie sans compter, se concentrant, frappant de toutes ces forces jusqu’à épuisement pour finir a terre, mi-inconscient, exténué à tenter de reprendre son souffle.
A ce moment, Helvang s’approcha de lui et lui posant la main sur l’épaule, comme un geste amical, prononça des paroles dans un langage que Benlinx ne comprenait pas. A cet instant, Benlinx fut soigné de ses quelques égratignures et retapé de sa fatigue.
Benlinx alors se releva et regarda ces deux Elfes qui se tenaient devant lui, préparant la création de cette guilde qu’ils n’auraient jamais imaginé créer quelques heures avant cela et les regardant fixement d’abord Celestial, puis Helvang leur annonça qu’il participerait à l’alliance évoquée, qu’ayant entendu et réfléchi au sens de nos paroles, il avait compris ce qui le faisait vivre, vers quoi tendait son destin.
Une nouvelle pensée était née, Le Pacte de l'Elvaine.

*Après ce court instant de rêve et de souvenirs, le Maître repris sa narration et Heidhil se remit à écrire les phrase qui lui étaient dictées*

- *Note ceci seulement…*

Ce fut une période rose pour moi mais hélas qui ne dura pas longtemps. Je m’étais épris de Dame Celestial mais hélas, un malentendu et des mauvais parleurs nous ont séparés. Après ça, plus rien ne fut comme à nos débuts. Et tout s’enchaina… Benlinx est parti, peu après ma bien aimée. J’étais donc seul à la tête du Pacte mais ayant beaucoup de choses à régler de mon coté, je relégua une bonne partie des pouvoirs à DemiLune, une formidable elfe que nous avions recrutée avec d’autres, dont mon cher ami Aulendil. En ce temps là, on pouvait déjà ressentir que la Fin du monde tel que nous le connaissions était proche. Mémoria mourait à petit feux…

C’est à peu près à ce moment que je décidai de partir vivre en Hermite, pour me ressourcer, me remonter et penser à mon avenir. La Communauté créée de l’Elvaine m’avait apporté une notoriété que je n’aurais jamais imaginé et mes ennemis devenaient de plus en plus pressants et je n’avais pas seulement peur pou ma vie, mais pour celle de mes amis de la communauté également. Alors j’ai démissionné de mon poste, après avoir remis les rennes à Dame DemiLune pour qui mon cœur battait en secret mais hélas je l’ai compris bien trop tard. Elle était partie, renonçant à prendre parti durant une lourde bataille en nom de l’Elvaine. Elle avait rompu le pacte une fois pour toute, déchira les traités et disloqua la communauté. Le Pacte de l’Elvaine n’était plus et les autres regroupements avaient le champ libre à toute emprise sur le peuple dès ce moment. Mais cela, nous n’y avions malheureusement pas pensé à temps…

*Une larme coulait sur la joue de Heidhil, qui était surpris et si triste d’apprendre la réalité sur la vie de son Maitre, qui avait tout quitté pour épargner la vie de tant de monde. Et il se rendait compte que cela n’avait servit à rien…*
*Le Maitre s’arrêta de compter le passé et s’approcha de Heidhil en disant :
- Nous allons faire une pause, c’est terminé pour aujourd’hui. Repose ta plume et roule le parchemin. Nous continuerons plus tard, quand tu te seras calmé…
Puis, le Maitre se retourna et parti pour retrouver ses quartiers. Il ne voulait surtout pas que son élève voie à quel point lui aussi était déçu de lui-même alors qu’il apprenait à ses élèves à rester digne et à maitriser leur cœur par leur esprit.*

Chapitre III : Le départ.

Après avoir remis ma démission à la communauté, je suis parti vivre seul aux abbord de la mer, derrière le château de Giran. Je revenais encore de temps à autre en ville pour y faire des achats et j’y rencontrais souvent mon jeune ami Aulendil au village de Hunters, avec qui j’aimais discuter. Je ne voulais pas qu’il sache ou je m’étais installé parce que malgré le fait qu’il n’étudiait pas la magie, il me considérait comme son Maitre. Je n’ai jamais compris pourquoi… C’est lui qui me raconta la fin du Pacte de l’Elvaine et le Départ de Dame DemiLune. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec la civilisation que je trouvais de plus en plus décadente à cette époque.

Plus rien n’allait comme il se devrait d’aller. Je préfère ne plus y penser… C’est à cette période, durant l’un de mes entrainements, que je me suis égaré et, par le plus grand des hasards, me suis retrouvé devant une entrée de grotte qui avait du être utilisée il y a bien longtemps pour y étudier la magie noire. Je savais que l’on ne viendrait pas me chercher là… Alors je m’y suis installé. C’est peut être ce qui m’a sauvé la vie lors du Grand Désastre, lors de la fin de Mémoria. C’était l’académie de Hardin. Je savais que les ondes sombres qui se dégageaient de cet endroit freinerait les curieux et me faciliterait donc la tache en quelque sorte… et après un temps assez long je dois bien avouer d’adaptation et d’entretien des lieux, j’ai décidé d’ouvrir une académie de Magie des Anciens. Je pensais que peut être en apprenant à la nouvelle génération les vertus de la Sagesse, je remettrais de l’ordre dans les Abysses qu’étaient devenue les Terres qui m’avaient vu naitre.

Que c’était il passé, pourquoi était ce arrivé, je ne sais pas mais à mon avis, ce noir du nom de Solas que j’avais croisé un jour à Hunters doit y être pour quelque chose… J’étais resté si longtemps absent du monde et de la civilisation des Villes que beaucoup me pensaient mort. Et je dois avouer que dans l’état d’esprit que j’étais, je ne recherchais même pas à rétablir la vérité.

J’avais quitté un jour Mémoria pour me ressourcer et voici que je me retrouve projeté dans un monde d’Abysses et de Ténèbres où tous les gens que je connais sont morts ou disparus, où des Monstres toujours sauvages et puissants règnent en maitre absolu et ou je suis seul… avec si peu d’élèves à entrainer… en fait, je n’avais eu la chance d’en entrainer qu’une poignée jusqu’ici, et tu en faisait partie, Heidhil !
Je décidai alors de repartir vers la ville, à Giran et d’y ouvrir mon académie auprès des Maitre de la Magie, ce qui pourrait être bénéfique pour moi. Mais je n’ai pas eu le temps de partir pour Giran qu’un homme, une sentinelle se présente à moi… il était envoyé d’Aden, la Capitale ! Comment m’avait il retrouvé ?

Chapitre IV : L’épopée des Terres noires.

*Heidhil avait remplacé dans la bibliothèque du Maitre le Parchemin rédigé la veille avec le Maitre parce qu’il ne mettait pas assez en valeur la péripétie des événements et l’avait remplacé par un parchemin qu’il avait lui-même écrit en cachette durant la nuit*

Une étrange lettre.


Tout commença un matin de printemps comme Heidhil les aime tant, le soleil passait par les fenêtres et venait lui caresser le visage, ce qui lui donnait l’impression d’une chaleur présente a ses cotés, et il se mit à rêver d’une femme, une elfe qu’il avait rencontré il y a peu et dont il trouvait les charmes plus que ravissants. Il était en train de lui faire la cour, marchant le long de la plage à Giran, et la fixait droit dans les yeux. Elle était si douce…

*Dring*

Il sorti de son doux rêve et alla ouvrir la porte. Un messager le regardait, poliment, lui tendant une enveloppe de sa main droite. Ce messager avait été envoyé par l’administration de la ville de Heine où la lettre avait été envoyée, ne connaissant pas l’adresse de Heidhil. Le seigneur de la ville, connaissant très bien l’expéditeur avait fait quelque recherche qui pourrait amener à notre jeune ami. Heidhil regardait surpris… Qui pouvait bien lui envoyer un courrier ? Il prit l’enveloppe et déposa une pièce d’or dans la main du messager qui parti sans oublier de le remercier deux fois. Heidhil referma la porte et marcha d’un pas sûr jusqu’à sa table où l’attendait son petit couteau qu’il utilisa pour ouvrir le courrier. Le paquet de feuilles était impressionnant, il y avait des photos, une lettre manuscrite en plusieurs pages. Curieux, il tourna l’enveloppe pour y vérifier s’il y avait un nom ou une adresse mais rien…

Il sorti la première page et se demandait toujours à qui pouvais bien appartenir cette écriture si familière. Puis, il prit la dernière page afin de regarder si l’expéditeur avait signé sa lettre. Il tomba assis sur sa chaise. L’émotion le gagnait et l’on aurait pu à ce moment constater de la brume qui gagnait son regard et la joie couler sur ses joues… C’était le Maitre ! Après tant d’année d’absence, tant d’années à croire que le Maitre était mort, il n’en était rien, il était bien parti, comme Heidhil et certains autres aimaient à le penser. Heureux, pressé et curieux de savoir ce qu’il était advenu de son Maitre durant tout ce temps, il se mit à lire le début de cette énigmatique lettre.

<Lettre>

Mon cher Heidhil,

Je me doute que tu dois trouver étonnant de t’envoyer des nouvelles aujourd’hui. Pas hier ni demain mais bien aujourd’hui. Tu dois sûrement te demander pourquoi je n’ai pas donné de nouvelles de moi depuis tant d’années. Il y a tellement de raisons… Mais sache que te faire parvenir cette lettre est le plus grand de mes exploits. Je ne sais pas si elle arrivera jusqu’à toi, mais je le souhaite de tous mon cœur. Je pense que depuis que les combats se font plus rares et que les villageois reviennent petit à petit dans les villes et villages, le moment est venu pour toi de venir me rejoindre, afin de parachevé ton évolution au stade ultime de Maitre. Les nouvelles que je dois te présenter sont bien trop importantes. C’est pourquoi j’ai décidé de prendre le risque de te faire parvenir ce courrier. Je savais pertinemment que si ma lettre arrivait à Aden, tu la recevrais par messager. Mais qui sait ce qu’il pouvait arriver entre le lieu ou je vis à présent et la capitale… Je me doute que tu ne dois pas encore comprendre grand-chose à mes paroles mais je vais tacher d’être aussi clair que mon âge me le permet et je vais tout t’expliquer depuis le début.


Découverte de nouvelles Terres.


*A ce moment là, Heidhil ne savait pas quoi penser, il est certes vrai qu’il ne comprenait pas grand-chose mais il faisait confiance au Maitre. Alors il se concentra et se remis à lire la suite de cette mystérieuse lettre.*

J’étais à Hunters Village, En humain dénommé Gaara m’avait demandé Audience ce jour là et nous nous étions donnés rendez vous là bas, village au milieu de la forêt, où nous serions plus tranquilles pour parler. Je m’apprêtais à quitter cet humain lorsqu’un homme habillé une belle armure, messager ou garde de la capitale, me demandais si j’étais bien Helvang, le grand mage. J’acquiesçais. L’homme me demanda de le suivre à Aden pour y voir le seigneur de la ville, qui requérait mes services. Après les politesses faites d’avec mon ami Gaara, je parti donc en direction de Aden avec le garde ou je pu rencontrer le seigneur.

Il me fit entrer dans le bureau dans une salle a l’étage du château ou le seigneur et quelques gardes m’attendaient, l’air grave, tous plus sérieux les uns que les autres… On aurait dit que la fin du monde était proche. A la vue de cet instant dramatique, je cachai mon sourire et repris un air sérieux pour écouter ce que l’on avait à me dire de si urgent. Le seigneur me remercia d’avoir fait aussi vite et me dit qu’il avait à me demander un grand service. Un très grand service. Il me dit que peut être, je ne reviendrai jamais vivant de cette mission. Je dois t’avouer que les événements qui se déroulaient sur le monde à cette époque et les amis mourant les uns après les autres, plus grand-chose me retenait et m’obligeait à rester. C’est pourquoi, je pris la décision de partir, d’agir avec le seigneur, dans l’ombre du peuple, et de me faire passer pour mort. Je n’étais de toute façon pas certain de revenir un jour ici, près de toi, de vous. Il m’expliqua une chose épouvantable, voici l’histoire :

Il y a longtemps, avant la guerre des mille ans, avant qu’Eladrielle et Joply ne parvinrent à monter une armée digne de ce nom et d’instaurer l’ordre par la peur dans leurs rangs, régnait une aire de chaos, ou les elfes noirs étaient révoltés contre tout, n’aimaient rien, même pas leurs congénères. Toutnat était leur déesse, le mal était en eux, et ils ne connaissaient pas l’amour, comme Eladrielle et Joply l’avait vécus eux. Ils se vautraient, fécondaient et prenaient du plaisir de la chaire, du meurtre et de tout ce qui était en quelque sorte des interdits. Ils étaient la haine à l’état pure. Un groupe, qui un jour se baignaient dans les mers qui longeaient leurs contrées, furent emportés par le courant et atterrirent sur des terres existant de l’autre coté de la chaine de montagne. Enfin, c’est ce que nous supposons parce que nous n’avons aucun écrit relatant leur histoire. Leur arrivée sur ces terres sont assez floues mais ce que nous avons pu en savoir c’est qu’un dénommé Eilhalder faisait partie de ces elfes noirs ce jour là. Et qu’une fois arrivé sur ces nouvelles terres, inconnues de tous, il se rendit compte qu’il était perdu, qu’il ne savait plus comment retourner chez lui, dans se ville du chaos, et qu’il était condamné à errer là, sur ces terres. Il se mit dans une colère telle que seul un elfe noir peut éprouver. Seul Eladrielle l’a connue à mon avis, et elle l’a conduite à la mort. Tout est que d’après les rumeurs, Eilhalder, enragé fait porter le chapeau à Tournât, qui ne l’avait pas guidé, et l’avait abandonné. Il la renia et la hait si fort que les ondes que son aura dégageaient par mépris, colère et rage, atteignirent Tournât qui décidé de punir cet elfe pour s’être détourné d’elle. Elle décida de le tuer mais de ses propres mains. Elle aurait pu le pétrifier ou simplement envoyez un éclair sur lui qui l’aurait tué sur le coup mais elle voulu qu’il la voit pour qu’il se rende compte de ce qu’il se passait. En ce temps là, les Dieux pouvaient encore intervenir sur les Terres, puisqu’ils ne durent cesser cela qu’après la grande guerre. Elle apparut devant lui et Eilhalder n’eut qu’une pensée à l’esprit, la tuer pour avoir osé l’abandonner. Il se battit de toutes ses forces mais contre un dieu, il ne pouvait rien. Tournât posa ses mains sur sa gorges et décida de l’étrangler parce que, comme cela, pensait elle, il la regarderait, impuissant et souffrirait avant de périr ce qui ferait un plaisir fous à Tournât. Tournât le tua, certes, mais personne ne sait pour quelle raison, l’homme n’est pas mort. Enfin, il est mort mais il vit. On l’a appelé Vampire. Il est un non-vivant. A présent, il a des confrères tels que lui, il est leur chef. Je dois te prévenir que cet homme est quasi immortel, il se nourrit de sang, il a une force surhumaine qu’il tire d’on ne sait ou…

Voici la photo de ce monstre surpuissant :



Ma mission était, accompagné de ces valeureux guerriers que je prenais pour des gardes, de trouver Eilhalder et de l’éliminer parce qu’il était devenu trop puissant et que même Tournât, constatant de son échec, envoyais des monstres plus vices et forts les uns que les autres pour le tuer, mais qu’aucun y parvenait. Les indigènes de ces contrées effrayés et massacrés par centaines devenaient les proies de toutes sortes d’attaques et les rares courageux priaient au combat ou fuyaient pour se cacher toujours plus loin. Nous sommes donc parti en direction de la porte du nord par où nous avions découvert ce villageois des nouvelles terres apeuré et la porte fut re scellée après notre passage pour éviter que ces Enfers ne s’abattent sur nous et risquent d’arriver aux portes d’Aden. Nous prirent route vers la ville d’où était parti l’étranger, La ville de Goddard. La traversée des montagnes ne fut pas de tout repos et déjà nous devions faire face à des monstres comme nous ne les avions jamais vus ! En deux jours, nous arrivions enfin à Goddard. Les gens qui y résidaient nous accueillirent en toute simplicité, les bras ouverts. Il est vrai que la ville était en paix et commerçait avec une cité portuaire nommée Rune. Il était donc courant de voir de nouveaux visages dans la ville et personne n’était étonné de notre présence.

Le Chemin du courageux.
Après nous être arrêtés à Goddard pour la nuit, nous sommes partis à la recherche de notre cible. Les nouvelles terres étaient vastes et les recherches furent fastidieuses. Nous avons plus d’une fois étés mis en déroute et durent faire machine arrière afin d’affiner nos tactiques de combat et vaincre de ces suppôts de Tournât. Durant ce cheminement, nous étions devenus si fort que pour moi, la magie avait atteint les limites de ce que je pouvais en connaitre. Les vaillants guerriers aussi avaient atteint leurs limites. Nous étions au meilleur de notre forme et malgré tout, les combats étaient ardus. J’ai pris la décision alors d’apprendre la magie à ces guerriers pour qu’en plus des connaissances du combat rapproché, ils puissent utiliser les forces naturelles pour défendre le groupe, ce qui faciliterait mon travail, puisque j’étais le seul spellsinger du groupe, et donc mage d’attaque. En échange, ils m’apprirent à magner une épée et me familiariser au combat rapproché. Au fur et à mesure de notre avancée, nous devinions de plus en plus fort et de plus en plus précis dans l’apprentissage de notre seconde classe de combattant. Je suis moins fort au combat rapproché qu’en utilisant la magie, et de même eux sont moins puissant par magie qu’au combat au corps à corps mais le mélange des deux fait de nous des combattants surpuissants.

Grâce à ces pouvoirs supplémentaires que nous maitrisons tous à peu près bien à présent, nous avons pus en connaitre un peu plus sur ces nouvelles terres découvertes récemment. Cependant, les combats ont fait rage durant une longue période, des mois, peut être des années parce que nous avons un peu vécus hors du temps, loin des villes, essayant de découvrir tous les recoins de ce monde pour trouver notre cible, le Vampire. Nous ne l’avons pas encore trouvé mais je commence à me demander si nous seront assez puissants, malgré nos nouvelles techniques de combats. Les monstres en tout genre que nous rencontrons sont déjà si forts que j’en viens à penser qu’il faudrait une armée pour venir a bout de lui et ses gardes...

Depuis peu, nous sommes rentrés à Rune. Nous sommes rentrés de notre périple dans le nouveau monde et avons achevé l’élaboration de la première carte des nouveaux territoires. Tu pourras t’en servir et en parler au peuple. Je te l’ai donnée en pièce jointe afin qu’elle vous aide à trouver les deux seuls chemins qui mènent sur les terres noires des Abysses. L’un se situe à la porte du Nord et l’autre, près de Blazing swamp. Le chemin qui passait par là était bien caché mais plus accessible auparavant mais depuis le grand chaos qui a ruiné Mémoria et est devenu le monde que l’on connait à présent, des éboulements ont bouchés l’entrée et des hommes travaillent encore à l’heure ou je te parle pour dégager cette issue et y construire un chemin.

*A ce moment, Heidhil prends la carte et la regarde afin d’y voir les deux chemins qui mènent au terres noires dont le Maitre avait parlé dans la lettre.*



*Puis, il lit le reste de du courrier qui était plus personnel, certains affinements de pratiques de sorts. Quelques mots sur leur passé commun et l’envie d’Helvang de revoir son élève.*

</Lettre>

A ce moment, Heidhil remis la lettre dans son enveloppe et prit son manteau pour partir précipitamment. Cette nouvelle et la découverte d’un nouveau monde et le fait de savoir que Maitre Helvang était toujours en vie était trop importante à ses yeux. Il avait du mal à contenir sa joie de retrouver bientôt son Maitre et d’avoir l’honneur d’être celui qui dévoilerait au peuple des Abysses la grande nouvelle. Il parti donc voir Ardnassac, son amis de toujours, avec qui il avait étudié chez le Maitre et Aulendil, un valeureux guerrier, ami de longue date d’Helvang et qui l’avait depuis bien plus longtemps que moi considéré comme son Maitre de pensées. Il passa chercher Ardnassac et ils partirent tous deux chez leur ami Aulendil.

Là, il leur montra la lettre qui avait parcouru un si long cheminement. De Rune, elle fut envoyée par messager à la porte nord, en évitant les combats et les monstres. Elle avait franchi la porte on ne sait comment pour qu’un garde la trouve de l’autre coté et l’apporte au Seigneur d’Aden. Le seigneur, reconnaissant tout de suite l’écriture de celui qu’il avait fait demander pour l’envoyer à cette mission suicide se voyait heureux de savoir toujours en vie ses protégés. Il fut donc envoyer à Heine, citée où vivait Helvang, cette présente lettre, pensant que son destinataire y vivrait également. Mais arrivé à Heine, ne connaissant pas d’Heidhil, et la lettre venant directement du Seigneur d’Aden, en pensant que ce courrier était important, on avait fait des recherches afin de retrouver cet elfe nommé Heidhil et de lui faire parvenir l’enveloppe dans les plus brefs délais.

A présent, les Terres noires des Abysses avaient été découvertes, annoncées au peuple et tout s’était passé dans le calme. Le Maitre ne voulais pas vous compter les choses de cette façon pour rester humble, mais je trouvais trop important ce fait qui est entièrement partie de la vie du Maitre alors j’ai changé les parchemins. Puisse Dieu et Maitre Helvang me pardonner si quelqu’un un jour, s’en rendait compte…

Chapitre V : Le nouveau départ.

* Après de longues séances de narration et nombre de parchemins recommencés par Heidhil parce que Maitre Helvang trouvait son histoire trop chaotique ou trop présomptueuse ou encore pas assez claire, le moment étant venu d’expliquer ce que le Maitre espérait de son avenir. Alors Heidhil repris la plume une dernière fois*

Après être revenu de la Capitale où je m’étais installé un moment pour veiller aux intérêts communs que nous avions le Seigneur et moi; et mon envie d’académie étant toujours aussi présente dans mon cœur, je me remis à chercher un endroit fréquenté, calme et propice aux entrainements et à l’évolution de l’esprit pour enseigner à nouveau. Cela fait une longue année que je suis revenu à la civilisation après un long voyage. Je suis heureux d’avoir retrouvé mes quartiers à Heine, mais je ne me suis plus réinstallé dans ces quartiers remplis de souvenirs de Celestial, ou encore du Pacte de l’Elvaine et de DemiLune ou de Benlinx. Celestial me manque et la complicité que DemiLune et moi avions après le départ de ma douce aussi. Mais le passé est révolu et je suis tourné vers le futur !

Aujourd’hui, je suis plus puissant que jamais et mon nom dépasse les frontières.
J’ai d’ailleurs rencontré il y a peu une femme prophète, Martia, et elle m’a parlé d’une galaxie qui renfermait des Terres lointaines qui avaient des racines communes avec ma terre natale. Elle m’a longuement parlé du Monde d’où elle venait et de l’Empire qui l’entourait…C’est grâce à elle, nous faisons aujourd’hui partie de cet Empire qui me permettra peut être de sauver ces Abysses et de retrouver un jour, peut être, la sérénité d’entant et la paix sur ces Ténèbres qui s’éclairciront à nouveau, comme un nouveau jour, un nouveau départ.

* Le Maitre, comme à son habitude, relus le parchemin, puis le rendit à Heidhil qui l’enroula et alla le mettre auprès des autres, dans la Bibliothèque du Maitre, espérant que le Maitre fasse encore appel à lui la prochaine fois pour compter ses histoires…*